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Affichage des articles du mai, 2013

Réflexion: Quel visage demain, pour la publicité au Cameroun ? Par Gabriel Koueni*

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Regard et analyse d’un professionnel du secteur. Noues étions en 2004. Qu'est ce qui a changé? Il est 6h du matin -peut-être un peu plus tôt-, vous êtes réveillé  votre radio de chevet vous balance, avant votre journal préféré, un spot de 30 secondes, d’un groupe bien connu, avec une signature "CFAO Technologies, intégrateur de solutions" . Il est 7h15, en plein embouteillage, dans un taxi ou dans votre voiture, vos yeux s’immobilisent sur un grand panneau de 18m 2 sur lequel vous recevez la demande innocente d’une belle adolescente "Pour noël j’aimerais pouvoir téléphoner tous les soirs a mes amis". Vous n’avez pas fini de lire l’affiche qu’un jeune homme vous approche pour vous proposer une boisson gazeuse fraîche, bien conservée dans son pousse-pousse. Au bureau, votre Quotidien invite les fans de Mützig, en bandeau à la première page, à participer au : "Concours national de la chanson" Le soir, enfin, avant  de suivre votre jour

Création publicitaire: Le maillon faible

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Amateurisme et manque d’imagination sont très souvent criards. S’il fallait juger la création publicitaire au Cameroun au nombre de participation aux différents forums africains ou mondiaux où s’affrontent les campagnes que les diverses agences qui y participent jugent comme les meilleures, l’exercice ne serait pas compliqué. Il ne faudrait pas plus que les doigts d’une main pour faire le tour de la question. En dehors du Mondial d’argent remporté par l’agence McCann dans la catégorie Marketing direct pour la campagne "La preuve par l’œuf" réalisée pour le compte du coursier Chronopost en 2000, plus rien. Aucune participation des agences camerounaises. Aucune confrontation avec les divers courants et les autres regards sur le monde et les idées qui animent l’univers de la publicité. Si de façon générale sur le plan du Print, la création publicitaire est d’un bon niveau, à quelques exceptions près, on ne peut pas en dire autant pour l’audio-vis

Affichage : Le vent d’Afrique du Sud

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Un secteur dynamique, malgré les nombreux problèmes. Lorsqu’un étranger arrive dans la ville de Douala, il est tout de suite frappé par le nombre et la variété de panneaux d’affichage qu’il rencontre. Entre les panneaux géants ou lumineux, aux dimensions qui rappellent bien le Titanic, des sud-africains Global Outdoor System et Corpcom - que s’arrachent les plus gros annonceurs du marché, Mtn, Orange, Guinness et Bat- , les 4x3 ou 6x3 classiques et les panneaux de proximité (1,20 x1,60) – plus modestes - des Media plus, Opti Media, Excellence, Excel Com le choix pour les annonceurs est large. Si ce secteur est le plus dynamique en termes d’évolutions technologiques et de présence physique, il est sans doute aussi celui où se rencontrent le plus de conflits. Des conflits entre les municipalités et les afficheurs qui ne perçoivent pas toujours de ces derniers toutes les taxes qui leur sont dues. Les cas de Cpe ou de Media Plus, en situation de quasi-monopole, chac

Annonceurs : le mobile en tête d’affiche

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Mtn et Orange se partagent la première place. S’il est une chose  bien difficile sur le marché camerounais de la publicité, c’est de pouvoir en faire une évaluation à peu près exacte de l’argent qui y est brassé. Faute de chiffres précis, certains acteurs de la filière évaluent le marché à 5 milliards. D’autres, plus optimistes certainement, en s’appuyant sur le chiffre d’affaires annuel réalisé par un imprimeur de la taille de  Multiprint (environ 5 milliards) avancent le chiffre de 20 milliards. Dans cette bataille  de chiffres,  les principaux annonceurs du marché camerounais de la publicité se recrutent principalement dans six secteurs d’activité : la téléphonie mobile, les brasseurs, les cigarettiers, le secteur regroupant les banques, les assurances, l’automobile, les sociétés pétrolières et, enfin, l’agro-alimentaire et les jeux. Le secteur de la téléphonie mobile que se partagent Mtn Cameroun et Orange Cameroun est sans doute le plus pré