Annonceurs : le mobile en tête d’affiche
Mtn et Orange se
partagent la première place.
S’il est une chose bien difficile sur le marché camerounais de
la publicité, c’est de pouvoir en faire une évaluation à peu près exacte de
l’argent qui y est brassé. Faute de chiffres précis, certains acteurs de la filière
évaluent le marché à 5 milliards. D’autres, plus optimistes certainement, en
s’appuyant sur le chiffre d’affaires annuel réalisé par un imprimeur de la
taille de Multiprint (environ 5
milliards) avancent le chiffre de 20 milliards.
Dans cette bataille de chiffres,
les principaux annonceurs du marché camerounais de la publicité se
recrutent principalement dans six secteurs d’activité : la téléphonie mobile,
les brasseurs, les cigarettiers, le secteur regroupant les banques, les
assurances, l’automobile, les sociétés pétrolières et, enfin,
l’agro-alimentaire et les jeux.
Le secteur de la
téléphonie mobile que se partagent Mtn Cameroun et Orange Cameroun est sans
doute le plus présent et le plus dynamique, avec les budgets de communication
les plus importants. Un expert du secteur évalue à plus de 6 milliards de
francs les dépenses cumulées de ces deux annonceurs, soit environ 40 % des
dépenses globales du marché pour l’exercice 2002-2003. Ensuite, celui des
brasseurs, où trônent la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) et
Guinness Cameroun. L’Union camerounaise des brasseries (Ucb) ayant axé, pour l’essentiel,
sa stratégie de communication sur des jeux promotionnels et Siac-Isenbeck étant
occupée à résoudre ses difficultés internes. Ce secteur effectue néanmoins
environ 20 % des dépenses du marché publicitaire. Le groupe composé par les
banques, les assurances, l’automobile et les sociétés pétrolières, absorbe
quant à lui environ 10 % des dépenses. Les cigarettiers, Bat principalement,
tiennent environ 5 % des dépenses. Le secteur de l’agro-alimentaire absorbe
environ 20 % des dépenses. Et la dernière catégorie, les jeux, essentiellement
le Pmuc, représente environ 5 % des dépenses.
Il faut toutefois noter que les dépenses en publicité, de façon générale, s’effectuent selon la
répartition suivante : 2/5 des budgets pour les grands médias (presse, affichage,
télévision, Radio) et les 3/5 restants dans les hors médias (promotion,
relations publiques, sponsoring…).
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