A la découverte du village des cases blanches

Casablanca. Une vue aérienne
La grande Mosquée Hassan II. Imposante.


La grande Mosquée Hassan II. Imposante.


Casablanca, ville blanche est un immense chantier.


Une nuit courte. Un voyage de plus de 5 heures qui s’écoule tranquille. Il est 10h15 en heure locale lorsque le vol AT-509 de là Royal Air Maroc en provenance de Yaoundé touche l'asphalte de l'aéroport Mohammed V de Casablanca.

L’hiver tarde à s’éclipser alors que le printemps pointe déjà son nez. L’équipage nous annonce 13°C. Je n’ai pas d’inquiétudes. Lors des préparatifs de mon voyage, j’ai pris la peine de regarder les prévisions météorologiques et je me suis armé de quelques vêtements pour la circonstance. Chandails et vestes chaudes sont l’essentiel de ma garde-robe. Avec les chaleurs que nous traversons au Cameroun en ce moment, vaut mieux éviter tout risque de choc frigorifique. 

Les vérification de police usuelles achevées, mon bagage collecté sur le carrousel, direction les formalités de police. L’affluence est grande. C'est l'heure d'arrivée des vols de la RAM sur son hub de Casablanca. Alors, je patiente dans la longue file qui s’est constituée au fil des minutes en pianotant mon téléphone et en observant mes compagnons. Je remarque que sur les murs de l’aéroport trônent les portraits du Roi, Mohammed VI. Je comprends mieux la devise du pays : « Dieu, la patrie, le roi». Il est omniprésent. Des photos de lui peuplent toutes les vitrines. Seul et parfois en famille, il accompagne le Maroc dans son processus de développement et de modernisation. D’ailleurs dès l’aéroport Mohammed V, du nom de son grand-père, la présence de grues qui dominent les bâtiments indique que le pays est en chantier.

Le roi est partout et voit tout.


Les formalités de police usuelles effectuées, me voici à la découverte des Marocains et de leur pays. Une rencontre que j’espère riche et riche d’enseignements et passionnante. Des réunions avec des partenaires et une participation au salon "Cartes Afrique" qui se déroule à Marrakech. Il est présenté comme l'un des plus grands rassemblements technologique du continent Africain. Sur les dernières années, le Maroc à orienté de façon stratégique son rayonnement vers l’Afrique francophone. Ses fleurons dans les domaines de la banque, de l’assurance, des télécommunications et des services - Attijariwa, BMCE, Saham, Royal Air Maroc et de nombreuses autres - indiquent clairement cette option de coopération sud-sud.

Une demi-heure d'un trajet sur une autoroute, qui transpire encore le neuf, avec encore des travaux que l’on peut observer ici et là, nous prenons nos quartiers à l'hôtel Amouday, un établissement sans prétention situé en plein centre de Casablanca. Le lieu idéal pour sentir battre le cœur de cette ville, centre économique du Maroc qui compte plus de 4 millions d’habitants.

Casa est un mélange d'histoire et de modernité.
Casa est un mélange d'histoire et de modernité.

Les bureau de la Poste du Maroc

Casa ville moderne ancrée dans son histoire.
 
Les cases blanches sont de verre désormais

La place centrale de Casa avec ses pigeons.



Le tramway de Casa.
Un repos rapide, histoire de reprendre mes esprits, un déjeuner qui se compose d’une pizza, d'un soda et du traditionnel thé à la menthe et quelques emplettes rapides, Yacine, notre hôte nous conduit à ses bureaux. Nous échangeons sur quelques projets importants autour d’un verre de thé à la menthe et de délicieuses pâtisseries. 

Le traditionnel verre de thé à la menthe.

Nos échanges professionnels achevés, nous abordons l’un des points essentiels : la découverte de Casablanca. Les options sont rapidement échafaudées.Ma Préférence   va à une immersion dans la gastronomie et la culture marocaine.  Yacine me rassure. Ce sera pour plus tard. Son plan est simple pour ce soir. Un parcours sympa pour une mise en bouche de bienvenue.
Dans la nuit, la grande mosquée Hassan II brille.

Le phare de Casa


Casa by night part I

19h30 nous voilà partis. En entrée, notre hôte nous offre une balade en voiture histoire de voir la ville dénudée de ses embouteillages de journée. Le front de mer, la corniche, la mosquée Hassan II, masse imposante au toit vert et son minaret haut 200 m,  qui brille dans la nuit sous l’éclairage de puissants projecteurs ne me laissent pas indifférent.

Le Cabestan est notre première escale. Situé sur le front de mer, au dessus d’une falaise escarpée, il porte bien son nom car, il élève ses clients vers les cimes du chic et du raffinement des nuits chaudes du village des cases blanches (Casas Blancas). Situé à quelques encablures du phare de Casablanca, que l’on aperçoit des la terrasse par temps agréable,  Le Cabestan est un restaurant chic avec pour clientèle des cadres, hommes d'affaires, touristes et autres amateurs de raffinement en mal d’expérience uniques…

Aussi curieux que cela puisse paraître, le must de l’expérience du Cabestan ce sont ses toilettes. D’ailleurs ne dit-on pas que l’accueil dans une maison commence pas la propreté de ses toilettes. Organisées en cabines d’une propreté absolue, elles offrent, dans une lumière tamisée une vue imparable sur la mer.

Je me contente d’une Weiserrrrr  comme dans les pubs, pour l’apéritif. Notre hôte Yacine en profite pour nous entretenir sur les spécifiés sociales, culturelles et économiques du pays du Roi Mohammed VI. La contribution du tourisme au PIB du pays qui avec ses 13 millions de touristes par an est sa deuxième source de revenus et d’entrée de devises étrangères après les transferts d'argent de la forte diaspora marocaine qui reste fortement attachée au pays en aidant de façon régulière les leurs.


Le Cabestan

Le bar du Cabestan



Ma Weiseeeer

Vue sur la mer des Toilettes du Cabestan

De ce siège, la vue sur la mer est imparable.
Mes compagnons d'escapade

La suite de notre découverte de Casa by night se poursuit au « Churascaria Marius ». Une agréable odeur de viande grillée attrape les narines et émoustille les papilles du visiteur dès son entrée. Le restaurant brésilien avec son concept d’assortiments de viandes et de poissons cuits à la braise à du succès ici. Le concept est simple. Pour un montant défini le visiteur peu manger, tant qu’il peut du poulet, du bœuf, de l’agneau, du saumon, du calamar…qui lui sont servis par portions généreuses accompagnés de riz ou de frites.



Bienvenue au Churascaria Marius








Agréable découverte, le Volubilia Classic

Pour accompagner notre repas de carnassiers féroces, nous optons pour une production vinicole marocaine. Un Volubilia Classic. Équilibré et agréable en bouche, il me conquiert par sa finesse. Déjà je pense à mes amis que je vais épater à mon retour lors d'une de nos soirées. Amateur de vins du nouveau monde, je ne pourrais me priver de prendre quelques bouteilles avec moi à mon retour.











Pour le divertissement, Sandro, un chilien à la forte constitution, et son groupe Caliente assurent. Leur répertoire balade les clients du Churascaria Marius à travers divers classiques : Celia Cruz, La India de Oriente, Wilson Pikett…Et quelques autres succès plus contemporains. Des danseurs de salsa ou de Samba complète ce tableau très latino. Comment il aurait pu en être autrement. De temps à autres, quelques clients sont invités à faire valoir leurs talents de danseurs sous les encouragements de la salle.

Un demi kilo de viandes, poissons, quelques verres de Volubilia Classic et un Hennessy en digestif plus tard nous prenons la direction de l’hôtel pour une nuit de sommeil réparateur. Des souvenirs agréables plein la tête déjà et surtout la promesse d’un séjour plein et riche.


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