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Affichage des articles du 2020

De Lubumbashi à Yaoundé. Chronique d’un confiné

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L’auteur vient de passer soixante jours dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, en raison de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes de la République Démocratique du Congo et l’instauration d’un état d’urgence sanitaire, conséquentes à la pandémie Covid-19. Cet ensemble de décisions n’est d’ailleurs pas spécifique à la seule RDC. Toutes les liaisons aériennes internes entre Kinshasa et les principales villes de la RDC -à l’exception des vols cargo- sont également suspendues par ailleurs. Il vient de rejoindre le Cameroun et les siens, par le bénéfice d’un vol charter affrété par le gouvernement camerounais.   Ma nuit a été courte. Une douche rapide, et me voilà parti en direction de l’aéroport international de Lubumbashi-Luano. Il est 5h30 du matin. À toute vitesse, je traverse la ville. Les rues sont désertes. Sur les principaux carrefours, quelques motos-taxis stationnés et transis par la fraîcheur de l’aurore, attendent des

Comment j’ai rencontré Manu Dibango !

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24 décembre 2007. Boulevard du 20 mai 1972 à Yaoundé. Il est 20 heures. Manu Dibango et son Maraboutik Big Band - une configuration qui permet la présence simultanée d’une vingtaine de musiciens, sont présents sous le chapiteau qui abrite la scène du  MTN Yafe Music Festival .  L’accompagnent dans ce spectacle-anniversaire qui marque ses 50 ans de musique des fidèles: Etienne Mbappe, Manu Wandi, André Manga, John Handelsman, Ruben Binam, Queen Etémé,  Krotal, Valérie Ekoumé, Valérie Belinga, Slim Pezzin - ami de longue date, Raymond Doumbe, Guy Nwogang, Conty Bilong… Tous, artistes dont les trajectoires musicales ont croisé, à un moment, celle de l’auteur de « Trois kilos de café ». Après "Soma Loba", en ouverture, il enchaîne avec des titres de son répertoire aussi riche qu’étendu : "Maya Ma Bobé",  "Papa Groove", "Soir au village", "Mouvement Ewondo", "Douala Sérénade", "Mboa’ Su", "Papa Groove", «

Oyebog Tennis Academy : une chance pour les jeunes d’avoir une vie meilleure

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La localité de Souza, à quelques encablures de Bonabéri (Douala)  offre une belle découverte aux visiteurs: la Oyebog Tennis Academy (ota), créée par Joseph Oyebog - qui se fait appeler Joe par ses amis et intimes- il y a déjà une vingtaine d’années. Une fois le portail, marqué par une carte de l’Afrique découpée dans du métal accompagnée du sigle « ota », franchit nous rencontrons le promoteur dans une des salles prévues pour abriter des dortoirs mais qui, fait office de salle de réunion en attendant la construction du bloc administratif. Entouré de quelques uns de ses proches collaborateurs, Joe Oyebog est accroché à son téléphone. Il discute avec un de ses amis du soutien que ce dernier peut apporter aux activités de l’académie. La structure accueille  une cinquantaine de jeunes camerounais de 12 à 18 ans. Ici, vivent en pension complète, suivant le modèle sport-étude, 32 jeunes camerounais. La parité est de règle. 16 filles et 16 garçons. En plus